24. Oktober 2014
Réponse à la question parlementaire de la députée Josée Lorsché à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale.
Le « Gardasil » et le « Cervarix » sont deux vaccins contre les papillomavirus humains (HPV) qui ont été enregistrés par l’Agence européenne du Médicament en 2006 respectivement en 2007.Les HPV sont sexuellement transmissibles et peuvent provoquer un cancer du col de l’utérus. Comme de nombreux autres pays, le Luxembourg a ajouté la vaccination contre les HPV à la liste des vaccins recommandés, et en particulier aux jeunes filles à partir de 12 ans.
Or, dès le début de leur entrée sur le marché, ces deux vaccins ont été extrêmement controversés en raison de diverses études cliniques menées sur le terrain. En effet, l’efficacité des vaccins est de plus en plus remise en question du fait que leur réponse immunitaire n’est pas d’ordre général, mais ne concerne que les souches de virus qui ne se sont pas encore installées. Pour les souches de virus déjà installées, le vaccin pourrait même augmenter le risque d’avoir des lésions précancéreuses. De plus, de nombreux effets nocifs et potentiellement handicapants à vie, tels que scléroses en plaques et maladies auto immunes ont pu être constatés. En conséquence à ces effets indésirables et souvent néfastes, le Japon a retiré les vaccins en question de ses recommandations de vaccination en juin 2013.
Du fait que le préservatif reste de toute façon le meilleur moyen pour éviter une infection aux HPV et toute autre maladie sexuellement transmissible et qu’au Luxembourg, les femmes bénéficient d’un système de dépistage régulier et extrêmement performant grâce au frottis du col de l’utérus, les cellules précancéreuses peuvent être détectées à un stade précoce et traitées de façon adéquate, j’aimerais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale :